Cet essai, à travers un dialogue avec Jean Métellus, est un entretien entre deux hommes, l'un journaliste à l'Echo Républicain, et l'autre artiste, docteur et exilé. Dans l'introduction Poncheville explique le rapport à l'entretien qu'il a ressenti lors de ses échanges avec Métellus :
« Jean Métellus sait que si les questions peuvent être directes, les réponses, elles, doivent emprunter les multiples détours de l'intelligence. Ce n'est donc pas vraiment un homme d'interview. Il fait de son mieux pour s'y plier mais son esprit est ailleurs. C'est un exilé. Ses confessions restent toujours maigres. Comme s'il craignait qu'une parole trop personnelle n'éloigne de son œuvre. »
Après une très rapide présentation, les paragraphes sont poignants : la dette, le sang, les Dieux...
La seconde partie, « Au service du langage et de l'homme » commence par une sorte de cri de ralliement : « Nous devons tous lutter pour la paix, chacun à son échelle, chacun à sa manière, chacun avec ses moyens. », ensuite les thèmes s'enchaînent, le créole, l'exil, le métissage.