Le troisième roman de la saga Vortex, après La Famille Vortex et L'année Dessalines, l'auteur le dédicace à la mémoire de ses parents Horace Métellus et Fernande Métellus née Dumont-Ménard. Louis Vortex habite la banlieue parisienne, Maisons-Alfort dans le Val-de-Marne, mais l'esprit est plus loin :
« Paris ou la banlieue sont moins présents que l'île si lointaine, inaccessible. » Ce n'est pas un roman biographique, mais un roman qui touchera tous ceux qui vivent loin de leur lieu de naissance, qui voient dans tout ce qu'ils vivent un lien avec leurs origines : « A tout moment, les sensations de Louis sont traversées de réminiscences : si l'eau, la lumière, les végétaux brillent à ses yeux, c'est pour qu'aussitôt d'autres éclats, venus de loin mais plus intenses, plus chauds, les chassent. Nulle odeur n'est savourée qui ne cède au souvenir d'un parfum d'Haïti. »